Comment éviter et soigner une cicatrice après une brûlure ?
- Poser une compresse pendant une dizaine de jours pour protéger la brûlure.
- Appliquer une crème cicatrisante pour apaiser les rougeurs et assainir la peau.
- Maintenir un bon niveau d’hydratation afin de favoriser la cicatrisation.
Lorsqu’on se brûle, notre revêtement cutané est endommagé. Aucune brûlure, même légère, ne doit donc être prise à la légère : il faut le restaurer au plus vite, pour qu’il retrouve sa fonction barrière contre les agressions extérieures, et qu’il ne reste aucune trace.
En cas de simple rougeur
Si la brûlure ne provoque qu’une rougeur, il s’agit d’une brûlure au premier degré : seul l’épiderme, la couche superficielle de la peau, est touché. Pour aider la peau à se régénérer rapidement, il est indispensable d’hydrater intensément la brûlure, en appliquant plusieurs fois par jour pendant environ un mois une crème apaisante, qui calmera la douleur tout en aidant les tissus à récupérer leur élasticité. Il faut aussi éviter aussi toute agression supplémentaire, comme le frottement des vêtements. Lors de la toilette, n’utiliser ni gant, ni éponge, ni fleur de douche et se sécher en tapotant légèrement avec une serviette. Malgré ces précautions, la peau peut desquamer : ce phénomène d’élimination des couches de cellules mortes suite au choc thermique est normal, et doit conduire à poursuivre l’hydratation. Il est enfin impératif de fuir le soleil tant que la brûlure n’est pas complètement guérie : la peau neuve est plus fragile, et des marques plus sombres, lentes à disparaître, risqueraient de faire leur apparition aux endroits exposés.
En cas de cloques
Si l’épiderme se décolle et que des cloques se forment sans qu’elles se percent au moment de l’accident, il s’agit sans doute d’une brûlure au deuxième degré superficiel. L’enjeu est d’éviter qu’elles n’éclatent seules. Il faut les désinfecter une à deux fois par jour avec un antiseptique sans base alcoolique, puis appliquer une crème apaisante contenant de l’acide hyaluronique. Ce constituant naturel du derme et de l’épiderme va stimuler la reconstitution des cellules de la peau, faciliter la réhydratation et donc la cicatrisation. Si une plaie s’ouvre, il convient de plus de la protéger avec un pansement gras maintenu par une bande : cela minimisera le risque infectieux et la formation de croûtes, véritables pièges à microbes. Une croûte se forme quand même ? Il est conseillé de la ramollir avec un produit émollient pour éviter qu’elle ne s’arrache brusquement, ce qui augmenterait le risque de cicatrice visible et inesthétique. Eviter aussi absolument l’eau de mer, qui a tendance à creuser les plaies, et une fois la cicatrisation achevée, continuer les soins hydratants plusieurs mois, le temps que la peau retrouve son hydratation naturelle. Attention aussi au soleil : l’utilisation d’une crème de protection à indice fort (SPF 50+) ou même un vêtement couvrant est indispensable.
Les brûlures graves
Si les cloques se percent lors de l’accident et/ou que la peau est blanche sous les cloques, ou qu’elle prend un aspect cartonné, il s’agit sans doute d’une brûlure au deuxième degré profond ou au troisième degré. Une prise en charge médicale d’urgence s’impose.