Les différents types de cicatrices
- Rouge : la cicatrice est immature, en phase de cicatrisation.
- Blanche plane : la cicatrice est mature, elle disparaîtra avec le temps.
- Plus foncée que la peau : la cicatrice est hyperpigmentée. Il est possible de l'anticiper à l'aide de crèmes anti-tâches.
- Rouge foncé : la cicatrice est chéloïdienne. Souvent violacée et boursouflée, elle nécessite une prise en charge médicale.
- Blanche en relief : la cicatrice est hypertrophique, passagère et peut disparaître par micro-dermabrasion.
Pourquoi toutes les cicatrices ne se ressemblent pas ?
Ces phases de cicatrisation sont universelles, et pourtant, chaque cicatrice est unique. Suivant la gravité de la blessure, sa localisation, mais aussi en fonction du capital génétique, elle prend une certaine couleur et un certain relief tout en évoluant à son rythme. Il est donc nécessaire de prévoir une prise en charge adaptée à sa nature et à votre organisme avec l’aide d’un médecin.
Quels sont les différents types de cicatrices et comment les soigner ?
La cicatrice est rouge : cela indique qu’elle est encore immature ou en phase de cicatrisation. Pour la faire évoluer, des crèmes cicatrisantes (dites « cica-crèmes ») telles que Cica-Mn peuvent maintenir un taux d’humidité sur la peau favorable à la cicatrisation. Mais la patience est de rigueur puisque la phase de maturation pour une blessure ayant entamé le derme peut durer de 6 mois à 2 ans.
La cicatrice est blanche et plane : celle-ci est donc ancienne. Mature, elle devrait disparaître naturellement même si cela requière une dizaine d’années. En attendant, le maquillage ponctuel ou permanent peut aider à la masquer.
La cicatrice est plus foncée que la peau : elle est dite « hyperpigmentée ». C’est souvent le cas chez les personnes de type méditerranéen ou Afro-américain. Suite à la phase inflammatoire, une sur-pigmentation apparaît de façon transitoire. Des crèmes anti-pigmentation ou anti-taches peuvent prévenir cela.
La cicatrice est rouge foncé, presque violacée et boursouflée : il s’agit d’une cicatrice chéloïdienne. Elle touche souvent les peaux mates à foncées, les personnes du groupe sanguin A et/ou âgée d’une trentaine d’années. La cause ? Un emballement du processus de cicatrisation et du nombre de fibroplastes qui exige une prise en charge médicale combinant injections de corticoïdes anti-inflammatoires et actes chirurgicaux plastiques avec anesthésie locale, voire radio-thérapie.
La cicatrice est blanche mais légèrement en relief : elle est dite cicatrice hypertrophique. Souvent passagère et non inflammatoire, elle peut être atténuée voire disparaître par micro-dermabrasion.
La cicatrice est atrophique dite « en creux » : celle-ci est causée par la varicelle, par une poussée d’acné sévère, voire par une grossesse. Elle s’atténue en diminuant le relief de la peau tout autour grâce au peeling, laser ou dermabrasion plus ou moins forte selon les conseils du dermatologue ou du médecin esthétique.