1806
Maître Gontard découvre les bienfaits des eaux de Saint-Gervais
La cascade de Saint-Gervais (extrait), gravure de Jules Coignet de 1826.

Maître Gontard découvre les bienfaits des eaux de Saint-Gervais

Depuis le Moyen-Âge, les bergers font paître leurs troupeaux autour de la source d’eau chaude de Saint-Gervais. Curieux, le notaire Gontard fait analyser l’eau et découvre ses vertus : un fort taux de minéraux, capable de soigner diverses pathologies. Dès 1807, il ouvre les bains de Saint-Gervais.

1815
Le docteur Mattey prouve l’efficacité des eaux pour les soins de la peau
Bains de Saint-Gervais, lithographie de Paul d’Urclé de 1846

Le docteur Mattey prouve l’efficacité des eaux pour les soins de la peau

L’établissement créé par maître Gontard connaît un succès immédiat. En 1815, le docteur Mattey, médecin inspecteur, prouve scientifiquement l’effet des eaux de Saint-Gervais sur les maladies de peau. Il codifie également leur utilisation, en boisson, bains, douches et bientôt bains de vapeur.

1892
Un torrent de boue et de glace dévale les montagnes et détruit les thermes
Une du journal Le Petit Parisien après la catastrophe, le 24 juillet 1892

Un torrent de boue et de glace dévale les montagnes et détruit les thermes

En 1892, les thermes, repris par la Compagnie générale d’eaux minérales et de bains de mer sont une structure médicale de premier ordre. Mais un soir d’été, c’est la catastrophe : un torrent de roches et de glace descend de la montagne à toute vitesse. Le bâtiment est détruit presque en totalité.

1914
Après la reconstruction, les thermes connaissent un nouvel âge d’or
Affiche publiée en 1895 pour vanter les mérites du nouvel établissement thermal

Après la reconstruction, les thermes connaissent un nouvel âge d’or

Après la catastrophe, on engage d’importants travaux et on met sous surveillance le petit glacier où s’étaient accumulées des tonnes d’eau. Plusieurs pôles médicaux composent un véritable complexe thermal. À la veille de la Première Guerre Mondiale, l’établissement à la pointe du progrès.

1959
Le docteur Lépinay utilise les eaux pour soigner les grands brûlés
Carte postale de Saint-Gervais au début des années 60 lors de la renaissance des thermes

Le docteur Lépinay utilise les eaux pour soigner les grands brûlés

En 1959, après des années de gestion calamiteuse, les thermes sont confiés à un nouveau repreneur, M. Califano. Une nouvelle ère commence. À cette époque, le docteur Lépinay commence à utiliser les eaux pour soigner les cicatrices des grands brûlés. La crénothérapie vient de naître.

1961
La danseuse classique Janine Charrat récupère de ses brûlures

La danseuse classique Janine Charrat récupère de ses brûlures

A l’aube des années 60, Janine Charrat est l’une des stars du monde de la danse. Mais en 1961, lors d’une prestation télévisuelle, son tutu prend feu et elle est brûlée à 70%. Sauvée de la mort, elle suit les traitements des thermes pendant quatre saisons, avant de revenir à la danse en 1964.

2012
La gamme de soins Saint-Gervais Mont Blanc, à base d’eau thermale, est créée

La gamme de soins Saint-Gervais Mont Blanc, à base d’eau thermale, est créée

En 2012, l’eau thermale, désormais reconnue par l’Académie de Médecine, est utilisée pour créer une gamme de soins complète. Quatre ans plus tard, les thermes et sa marque de cosmétiques sont rachetés par l’Oréal avec pour mission de les faire connaître au plus grand nombre.