Du sureau noir, un peu, beaucoup, à la folie, passionnément !

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Du sureau noir, un peu, beaucoup, à la folie, passionnément !
Chez Saint-Gervais Mont-Blanc, on aime notre terroir. Nos Alpes, notre sommet du Mont Blanc bien sûr, et avec l’été qui arrive, ce sont aussi les alpages fleuris qui nous font rêver, voyager, déconnecter.
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A l’honneur ce mois-ci, nous mettons donc le sureau noir – de son nom latin « sambucus nigra ». Une belle plante puissante et polyvalente en phytothérapie.

Vous avez dit belle plante ?

Parfaitement. Le sureau noir est un arbuste de montagne, de taille fort honorable, entre 4 et 5 mètres de hauteur (jusqu’à 8 parfois). Ses branches graciles s’arrondissent telle une invitation à le connaitre. Ses fleurs à 5 pétales et 5 étamines, ont la blancheur scintillante de la neige au soleil. Il ne fleurit d’ailleurs qu’une fois par an à l’approche de l’été en mai-juin. C’est que la poésie grave du sureau noir se mérite ! A l’automne, ses baies voient le jour, aussi noires et violacées que ses fleurs étaient blanches. C’est ainsi que le sureau noir intrigue et envoute les randonneurs par son mystère et ses pouvoirs… Magiques.

Puissante en phytothérapie ?

Vous ne croyez pas si bien dire. Le sureau noir est utilisé depuis l’Antiquité pour ses vertus médicinales régulatrices et anti-inflammatoires :

  • En infusions, tisanes, décoctions, jus, ou sirops : il soigne les infections respiratoires (rhume, grippes, ou sinusites), et calme les maux intestinaux et les infections urinaires.
  • En cataplasmes appliqués sur la peau : il agit contre l’eczéma, les hémorroïdes, les contusions ou les brûlures.
  • En extraits : il aide à renforcer les défenses immunitaires de l’organisme, adoucit les rhumatismes et peut aider à drainer le corps et combattre l’obésité.

Attention cependant ! Le sureau peut s’avérer dangereux pour la santé : ses baies ne sont comestibles que cuites. Les baies crues ainsi que le reste de la plante (écorce et feuilles) peuvent s’avérer toxiques. De même qu’une consommation à trop haute dose peut avoir des effets indésirables et causer des nausées. Aussi pour l’utiliser pour ses vertus médicinales en phytothérapie, nous vous recommandons d’être accompagnée par un nutritionniste professionnel par exemple.

Et pour profiter de ses bienfaits anti-inflammatoires sans risque ;), on peut aussi appliquer la crème Anti-rougeurs Saint-Gervais Mont Blanc au sureau noir alpin récolté à la main et issu du commerce équitable et contenant 74% d’eau thermale. Cette crème aide à hydrater* et apaiser le feu des peaux sensibles sujettes aux rougeurs.

La sureau-cerise sur le gâteau ?

Cuisiné avec amour, et en toute connaissance, il ravira vos papilles :

  • Avec ses fleurs que l’on cuisine en beignets
  • En jus, gelée ou confitures de baies cuites.
  • On dit même que certain(e)s en feraient du vin…
 

Allez, la recette de la confiture de sureau noir, c’est par là !

Temps de préparation : 15 minutes
Temps de cuisson : 45 minutes
Ingrédients (pour 3 pots) :

  • 1 kg de baies de sureau
  • 1 kg de sucre de canne

La veille au soir, avec une fourchette, égrenez les baies pour les détacher de leurs branches.

Broyez-les dans un mixer et placez la mixture dans une grande casserole ou un grand fait-tout – en cuivre idéalement. Ajoutez le sucre, remuez, couvrez et laissez cuire 45 minutes en écumant la mousse régulièrement. Vérifiez que les baies sont bien cuites. Laissez refroidir jusqu’à ce que ce soit tiède. Versez dans des petits pots en verre, fermez, et consommez sur des tartines beurrées ou sur des crêpes au cœur de l’hiver prochain !

*les couches supérieures de l’épiderme.